Toutes à Paris : nous n'oublierons jamais

Publié le par Le comité

"Je n'oublierai jamais. J'en ai rêvé ; je l'ai réalisé", ce leitmotiv d'Edith du club de Plémet peut se mettre au pluriel, puisque  les réflexions des unes et des autres s'en rapprochent.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir).

Et pourtant...le départ, le 12 septembre, n'était pas engageant : genre crachin et routes mouillées qui rendent de mauvaise humeur.

vi01.2012Pose avec les maillots "Toutes à Paris" avant le départ.

vi02.2012Le discours rapide des personnalités sous la pluie.

La pluie est venue contrarier notre président qui semble très inquiet. Déçues aussi les 125 féminines s'apprêtant à prendre la route à 8 heures 30 vers Pleine-Fougères et Pontorson.

La bruine cessera très vite.

Dans la descente rapide vers Jugon, plusieurs chutes dans le groupe 1 vont immobiliser le peloton et contraindre Yvette à abandonner. Résultat : trois côtes et clavicule cassées, plus traumatisme crânien. C'est beaucoup pour une seule personne. Deux autres féminines continueront dans un véhicule et reprendront la route plus tard sur le vélo.

Quelques kilomètres après Jugon, le groupe 7 sera aussi victime de chutes : perte de mémoire pour une femme, égratignures pour une autre, entorse au poignet gauche pour une autre. Celle-ci quittera le voyage itinérant jeudi matin à Pontorson, la mort dans l'âme.

vi03.2012Pause déjeuner à Lanvallay sur les gradins du terrain de foot.

Au premier plan, les lamballaises (elles sont 11 réparties dans 2 groupes) piochent dans leur plateau repas avant de repartir. La route est encore longue...

vi04.2012Aucune trace de notre passage ne doit se voir...

Chaque midi, les accompagnateurs appelés aussi "Bourdons" se chargeront de nous approvisionner en plateaux-repas et penser  aux ravitaillements de la matinée et l'après-midi.

Jeudi : soleil, chaleur.

vi06.2012La queue devant les toilettes à Saint-Martin-de-Landelles avant le pique-nique à Barenton.

Malgré attentes ici et là,  nous  serons rarement bousculées.

vi07.2012  Une crevaison pour le groupe 5 à 7 kilomètres de Barenton.
 La chambre à air neuve de Françoise de l'ACB en triste état.

En cherchant bien, Françoise trouvera dans sa sacoche une bonne chambre.
vi08.2012


Pratiquement tous les groupes ont subi la crevaison, sauf le numéro 3 dirigé par Malou, Nicole, Marina et Annick.

vi10.2012Petite réception au "Village du cheval" à Saint-Michel-des-Andaines près de Bagnoles-de-L'Orne.

Après dégustation de cidre et de poiré, Claude, vice-président de la ligue de Normandie, président du codep 61, nous a souhaité la bienvenue dans sa belle région que nous continuerons à découvrir demain.

Le village du cheval est un centre équestre, un centre de formation, plus gîtes et restauration.

Voir le site, en construction, en cliquant sur ICI.

Après l'apéritif, l'équipe s'est séparée en 3. Deux "fournées" se sont dirigées vers les hôtels "Les camélias" et "Tessé" à Bagnoles-de-l'Orne.

Vendredi : grisaille et fraîcheur.

vi11.2012Le groupe 4 arrêté peu après le départ à Bagnoles-de-l'Orne.

Un petit malaise sera sans conséquence pour Evelyne qui reprendra la route le lendemain.

vi12.2012Arrêts au "Café des sports" dans la bourgade les Aspres.

Ce café a été assailli par 6 groupes sur 7. La raison est bien simple : le pique-nique sur l'hippodrome Jean Gabin, exposé à tout vent, à Moulins-la-Marche a frigorifié tout le monde.
Les petits cafés ont réchauffé les organismes tout en donnant des ailes aux pieds.

Bagnoles-de-l'Orne - Gouville fut la plus longue étape. 135 kilomètres. Plus 10 pour un groupe  qui a roulé en tournant le dos au lycée agricole avant de s'en rendre compte en revenant  sur un croisement déjà vu.

Après le dîner, compte-rendu des jours précédents et présentation des jours suivants.

Samedi : soleil, frayeurs...

vi00.2012Visite de monsieur le Maire de Monchauvet, fier de ses origines bretonnes.

Longue attente au soleil ou à l'ombre avant de déjeuner sur l'herbe. Les plateaux-repas ne contenaient pas de couverts. Nos "Bourdons" ont été obligés de s'en aller butiner dans un magasin...

Plus tard, avant la pause à Néauple-le-Vieux, les automobilistes ont été très désagréables, énervés par la rencontre d'une succession de groupes cyclistes. Bras d'honneur, "vous nous dérangez", "range ton gros cul"... ont semé désagréments au sein de chaque groupe qui n'avait qu'une hâte de trouver un peu de calme et de plaisir à Plaisir.

vi15.2012  Le feu au pied, ça brûle forcément.

A 3 kilomètres de l'arrivée de cette étape, Annie a dû mettre pieds à terre et se déchausser pour soulager un panard brûlant.


Tout peut arriver sur un voyage itinérant avec autant de monde sur les routes...

Dimanche : Paris, le Champs de Mars, la Tour Eiffel.

Longue attente  le matin devant l'entrée de l'hôtel "Première classe" pour prendre le petit déjeuner. Le départ vers la capitale prévu à 8 heures, a été retardé.
Plus tard, dirigées par des cyclotouristes des Yvelines, nous avons prolongé le défilé parti avant notre arrivée.

vi13.2012La Tour Eiffel plus très loin.

vi14.2012C'est fini.

Nous avons défilé dans les rues de Paris pour promouvoir notre sport au féminin.
Nous avons aussi agacé certains automobilistes, piétons...Mais peu importe.

Tout a une fin :

vi16.2012 Les sacs ont été entassés près des deux cars stationnés place Joffre.


 Les vélos ont été rangés dans les remorques tirées par les longs véhicules  qui nous ont libérées à Saint-Brieuc à minuit moins le quart.

A suivie, la ruée des maris...
vi17.2012


Nous avons réussi notre voyage itinérant. Tout le monde est satisfait et heureux : organisateurs du codep, accompagnateurs et participantes.

Quels impacts aurons-nous ?

Jean-Pierre qui nous a suivies de près nous prépare un album photos sur CD.

Un compteur a été trouvé par Yvonne de Plémet, dimanche matin à l'extérieur de l'hôtel Première classe.


Publié dans Le VELO au FEMININ

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article