Toutes à Paris : les indispensables
Sans eux, nous n'aurions pas eu d'omelette, c'est-à-dire, nous n'aurions pas pique-niqué le midi et pas eu de ravitaillements (2 par jour).
Michel, Henri, André, Jean-Pierre, Jean-Charles, Marc et Philippe. Derrière Michel, en retrait, Jean-Claude a aidé à charger les vélos dans les remorques. (Photo Jean-Pierre Margatté).
Nos accompagnateurs appelés aussi "les Bourdons" ont fait un travail collossal pour nous servir à manger, charger nos sacs dans les camionnettes, les sortir...et j'en passe.
Les organsisateurs reçoivent de nombreux mails de remerciements.
Ce voyage itinérant a été une réussite totale.
Toutes à Paris : les groupes réunis
La photo ci-dessous est de Jean-Pierre Margatté qui nous prépare un CD et un film.
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
Pose générale devant le lycée Edouard de Chambray, samedi matin, 15 septembre 2012.
Qui était Edouard de Chambray ? Lire ICI.
Toutes à Paris : des chiffres
Nous étions 133 costarmoricaines dans le défilé à Paris.
124 au départ avec Marie-Noëlle qui avait choisi de ne faire que la première étape.
2 abandons.
121 féminines ont fait tout le voyage itinérant dont quelques-unes en camionnette, le temps de récupérer.
Le vendredi soir nous avons été rejointes par 7 flâneuses de Plouha et 5 féminines d'Evran.
La plus jeune, 28 ans, Carole de Plounévez-Moëdec.
Les plus âgées, 72 ans, Rachel de Plurien et Pierrette de Plouha.
Moyenne d'âge par groupe :
- Groupe 1 : 62 ans et demi,
- Groupe 2 : 58 ans,
- Groupe 3 : 61 ans et demi, Moyenne générale, voyage itinérant : 60 ans.
- Groupe 4 : 64 ans,
- Groupe 5 : 60 ans,
- Groupe 6 : 58 ans,
- Groupe 7 : 54 ans et demi.
- Les flâneuses : 62 ans
- Les féminines d'Evran : 57 ans.
Je sais, un graphique serait plus élégant.
Saint-Brieuc - Paris et le défilé : 488 kilomètres.
Dimanche, 46 kilomètres en 5 heures.
Des milliers de coups de pédales sous quelques gouttes de pluie et des milliers de rayons de soleil.
Et pour conclure : 1 000 MERCIS aux accompagnateurs.
| Les flâneuses de Plouha. Cliquez sur les photos pour les agrandir. |
Les rouleuses d'Evran. |
29 clubs représentés.
Le club le mieux représenté : Plouha : 15 avec 8 féminines sur le voyage itinérant et 7 le week-end.
- l'ACB : 13
- Lamballe : 11
- Mur : 8 dont une féminine n'a fait que la première étape sur choix.
- Loudéac, Plémet, Quessoy, Tonquédec : 7
- Ploufragan : 6
- Langueux, Erquy : 5
- Evran : 5 (week-end)
- Trévé, Plurien, Plouisy : 4
- St-Cast, Plouagat, Ploubazlanec, Plédran, St-Alban : 3
- Hillion, Caulnes, Guingamp, Plounévez-Moëdec : 2
- Lannion, Pleubian, Yffiniac, Plérin, campingcariste : 1
Toutes à Paris : nous n'oublierons jamais
"Je n'oublierai jamais. J'en ai rêvé ; je l'ai réalisé", ce leitmotiv d'Edith du club de Plémet peut se mettre au pluriel, puisque les réflexions des unes et des autres s'en rapprochent.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir).
Et pourtant...le départ, le 12 septembre, n'était pas engageant : genre crachin et routes mouillées qui rendent de mauvaise humeur.
Pose avec les maillots "Toutes à Paris" avant le départ.
Le discours rapide des personnalités sous la pluie.
La pluie est venue contrarier notre président qui semble très inquiet. Déçues aussi les 125 féminines s'apprêtant à prendre la route à 8 heures 30 vers Pleine-Fougères et Pontorson.
La bruine cessera très vite.
Dans la descente rapide vers Jugon, plusieurs chutes dans le groupe 1 vont immobiliser le peloton et contraindre Yvette à abandonner. Résultat : trois côtes et clavicule cassées, plus traumatisme crânien. C'est beaucoup pour une seule personne. Deux autres féminines continueront dans un véhicule et reprendront la route plus tard sur le vélo.
Quelques kilomètres après Jugon, le groupe 7 sera aussi victime de chutes : perte de mémoire pour une femme, égratignures pour une autre, entorse au poignet gauche pour une autre. Celle-ci quittera le voyage itinérant jeudi matin à Pontorson, la mort dans l'âme.
Pause déjeuner à Lanvallay sur les gradins du terrain de foot.
Au premier plan, les lamballaises (elles sont 11 réparties dans 2 groupes) piochent dans leur plateau repas avant de repartir. La route est encore longue...
Aucune trace de notre passage ne doit se voir...
Chaque midi, les accompagnateurs appelés aussi "Bourdons" se chargeront de nous approvisionner en plateaux-repas et penser aux ravitaillements de la matinée et l'après-midi.
Jeudi : soleil, chaleur.
La queue devant les toilettes à Saint-Martin-de-Landelles avant le pique-nique à Barenton.
Malgré attentes ici et là, nous serons rarement bousculées.
Une crevaison pour le groupe 5 à 7 kilomètres de Barenton. |
La chambre à air neuve de Françoise de l'ACB en triste état. En cherchant bien, Françoise trouvera dans sa sacoche une bonne chambre. |
Pratiquement tous les groupes ont subi la crevaison, sauf le numéro 3 dirigé par Malou, Nicole, Marina et Annick.
Petite réception au "Village du cheval" à Saint-Michel-des-Andaines près de Bagnoles-de-L'Orne.
Après dégustation de cidre et de poiré, Claude, vice-président de la ligue de Normandie, président du codep 61, nous a souhaité la bienvenue dans sa belle région que nous continuerons à découvrir demain.
Le village du cheval est un centre équestre, un centre de formation, plus gîtes et restauration.
Voir le site, en construction, en cliquant sur ICI.
Après l'apéritif, l'équipe s'est séparée en 3. Deux "fournées" se sont dirigées vers les hôtels "Les camélias" et "Tessé" à Bagnoles-de-l'Orne.
Vendredi : grisaille et fraîcheur.
Le groupe 4 arrêté peu après le départ à Bagnoles-de-l'Orne.
Un petit malaise sera sans conséquence pour Evelyne qui reprendra la route le lendemain.
Arrêts au "Café des sports" dans la bourgade les Aspres.
Ce café a été assailli par 6 groupes sur 7. La raison est bien simple : le pique-nique sur l'hippodrome Jean Gabin, exposé à tout vent, à Moulins-la-Marche a frigorifié tout le monde.
Les petits cafés ont réchauffé les organismes tout en donnant des ailes aux pieds.
Bagnoles-de-l'Orne - Gouville fut la plus longue étape. 135 kilomètres. Plus 10 pour un groupe qui a roulé en tournant le dos au lycée agricole avant de s'en rendre compte en revenant sur un croisement déjà vu.
Après le dîner, compte-rendu des jours précédents et présentation des jours suivants.
Samedi : soleil, frayeurs...
Visite de monsieur le Maire de Monchauvet, fier de ses origines bretonnes.
Longue attente au soleil ou à l'ombre avant de déjeuner sur l'herbe. Les plateaux-repas ne contenaient pas de couverts. Nos "Bourdons" ont été obligés de s'en aller butiner dans un magasin...
Plus tard, avant la pause à Néauple-le-Vieux, les automobilistes ont été très désagréables, énervés par la rencontre d'une succession de groupes cyclistes. Bras d'honneur, "vous nous dérangez", "range ton gros cul"... ont semé désagréments au sein de chaque groupe qui n'avait qu'une hâte de trouver un peu de calme et de plaisir à Plaisir.
Le feu au pied, ça brûle forcément. A 3 kilomètres de l'arrivée de cette étape, Annie a dû mettre pieds à terre et se déchausser pour soulager un panard brûlant. |
Tout peut arriver sur un voyage itinérant avec autant de monde sur les routes...
Dimanche : Paris, le Champs de Mars, la Tour Eiffel.
Longue attente le matin devant l'entrée de l'hôtel "Première classe" pour prendre le petit déjeuner. Le départ vers la capitale prévu à 8 heures, a été retardé.
Plus tard, dirigées par des cyclotouristes des Yvelines, nous avons prolongé le défilé parti avant notre arrivée.
La Tour Eiffel plus très loin.
C'est fini.
Nous avons défilé dans les rues de Paris pour promouvoir notre sport au féminin.
Nous avons aussi agacé certains automobilistes, piétons...Mais peu importe.
Tout a une fin :
Les sacs ont été entassés près des deux cars stationnés place Joffre. |
Les vélos ont été rangés dans les remorques tirées par les longs véhicules qui nous ont libérées à Saint-Brieuc à minuit moins le quart. A suivie, la ruée des maris... |
Nous avons réussi notre voyage itinérant. Tout le monde est satisfait et heureux : organisateurs du codep, accompagnateurs et participantes.
Quels impacts aurons-nous ?
Jean-Pierre qui nous a suivies de près nous prépare un album photos sur CD.
Un compteur a été trouvé par Yvonne de Plémet, dimanche matin à l'extérieur de l'hôtel Première classe.
Toutes à Paris : Roselyne et Jacklyne à l'origine du projet
Roselyne Depuccio et Jacklyne Jahan, à l'origine de notre voyage itinérant, ont tiré un premier bilan à quelques jours du grand rassemblement le 16 septembre. A lire ICI l'article paru dans "Cyclotourisme" de septembre 2012.
Grâce à leurs idées, leurs dévouements,... nous allons vivre très prochainement un évènement grandiose, une véritable révolution, qui va changer "le regard des hommes sur la capacité des femmes à pratiquer le vélo en les considérant comme des cyclotouristes à part entière."
Un grand MERCI à Roselyne et Jacklyne. Egalement à toutes les personnes qui se sont impliquées pendant de nombreux mois dans cet objectif.
Toutes à Paris : un peu plus de lumière sur vos lampes
Mardi soir vous avez découvert dans votre sac une boite enfermant deux lumières.
Dans notre revue "Cyclotourisme" de septembre 2012 deux pages sont consacrées à cet éclairage. Le texte et les photos sont de Jacques Fourna, délégué général à la sécurité routière.
Lire ICI.
Votre sac de voyage : Un sac moyen suffira, avec le strict nécessaire. Inutile d'emmener votre garde robe.
Pensez au sac de couchage, ou mieux un sac momie appelé aussi sac à viande.